FOMU FR

Avec .tiff, le FOMU présente pour la douzième fois une nouvelle sélection d’artistes très prometteurs. Découvrez leur travail dans le magazine et l’expo présentée à la Zuiderpershuis.

De 1894 à 1964, l’entreprise belge Gevaert a produit du papier photographique qui a rapidement connu un succès international. En 2015, le FOMU a reçu l’intégralité des archives de l’entreprise, à savoir plus de 377 sortes de papier et 1300 emballages. En exposant au public le papier photo qui compose ces archives, le FOMU veille à pérenniser le savoir lié à la photo analogique et au papier photographique.

Pour Nick Geboers, la photographie est à la fois un outil et une source d'inspiration. À force de regarder le monde à travers un objectif, le cadrage est devenu pour lui une seconde nature. Les observations se font plus nettes, les détails se précisent, des formes abstraites apparaissent. Les images proposées par Nick Geboers semblent vivre en dehors du temps. L'exposition se présente comme un flux d'images invitant à des associations et à des réflexions sur un univers qui semble inaccessible et pourtant si proche.

RE/SISTERS étudie le lien profond entre l’exploitation intensive de la Terre et celle – sociale – des femmes et des minorités. L’exposition plonge ses racines dans l’écoféminisme, courant né dans les années 1970 qui a aujourd’hui retrouvé toute sa vigueur. RE/SISTERS plonge le public dans un face-à-face avec les femmes et les communautés qui protestent et sont souvent aux premières lignes pour défendre la Terre et la réparer. Elles voient l’oppression dont elles font elles-mêmes l’objet et l’exploitation de la planète comme le résultat des mêmes forces sociales, économique et politiques.

Her Voice présente des œuvres photo et vidéo de sept artistes contemporaines inspirées par la cinéaste belge Chantal Akerman. Manon de Boer, Moyra Davey, Gabby Laurent, Frida Orupabo, Joanna Piotrowska, Collier Schorr et Carmen Winant cherchent à savoir ce que cela signifie d'être femme, artiste, mère, fille ou amante de nos jours.

James Barnor - Studio of Life offre un aperçu de l'impressionnante carrière de James Barnor (°1929, Ghana). Ses multipes talents et la justesse de ses images ont fait de lui un pionnier de l'histoire de la photographie. L'exposition montre non seulement la richesse de l'œuvre de Barnor, mais examine aussi les liens culturels existants entre Accra, Londres et Anvers.

Vincen Beeckman (°1973, BE) est un photographe qui relie les gens. Sa vie est synonyme de rencontres. Il prend le temps de construire une relation de qualité en étant à chaque fois présent, ne serait-ce que brièvement. Ces rencontres fortuites se transforment en relations de longue durée.

Bang [Ding Dong] est une nouvelle œuvre vidéo de Meggy Rustamova (°1985, Géorgie), sur invitation de FOMU. Le film raconte l'histoire d'un groupe d'enfants qui apprennent le néerlandais.

Chaque année, le FOMU sélectionne dix photographes prometteurs ayant un lien avec la Belgique. Ils sont emmenés pour un trajet d'un an au cours duquel ils ont plusieurs occasions de présenter leur travail à un public professionnel international. En outre, FOMU produit avec eux le magazine et l'exposition de groupe .tiff.

Dans l'exposition Grace Ndiritu Reimagines the FOMU Collection, l'artiste britannico-kényane construit un univers photographique inédit mêlant peinture, art textile et aménagement intérieur, inspiré par les artistes féminines O’Keeffe, Modotti et Albers. C'est une réinterprétation holistique radicale de l'exposition classique d'une collection.

« Comment procéder en tant que photographe ? Ce rapport de force inégal et inconfortable est toujours présent. Comment le dépasser ? Comment aboutir au dialogue ? » – Susan Meiselas

When the body says Yes est une installation vidéo immersive de melanie bonajo. Selon bonajo, le toucher peut être un remède puissant contre l'épidémie actuelle de solitude.

Recaptioning Congo présente une chronique de la longue et turbulente histoire de la photographie dans le Congo colonial se déroulant sur près d’un siècle, de la fondation officielle de la colonie en 1885 à l’indépendance du pays en 1960.

L’artiste Aglaia Konrad (Salzbourg, 1960) voue une fascination contagieuse à l’architecture. Invitée par le FOMU, elle a réalisé l’exposition Umbau à l’étage supérieur du musée.

Chaque année le FOMU sélectionne 10 photographes prometteurs qui résident ou travaillent en Belgique. Il les embarque dans un parcours évolutif articulé autour de rencontres, du magazine catalogue .tiff et d'une exposition collective.

Depuis les années 70, la photographe néerlandaise Bertien van Manen (née en 1942) suit la vie quotidienne des gens qu'elle rencontre lors de ses voyages, depuis les Pays-Bas jusqu'en Chine, en passant par les républiques de l'ancienne Union soviétique ou les Appalaches américaines… Ce sont les moments fugaces et désordonnés qui intéressent le plus Bertien van Manen. Avec un simple appareil photographique petit format, elle parvient à se rendre pratiquement transparente pour mieux se rapprocher de ses sujets. Par son regard pétri d'empathie, elle développe une forme intime et atypique de documentaire, qui en fait une précurseure pour son temps.

Le FOMU présente la première européenne de l’exposition Santa Barbara par Diana Markosian (Moscou, 1989). Selon une approche innovante et très émouvante, Diana Markosian raconte l’histoire de sa famille et de son départ pour l’Amérique. Au moyen de films, de photos et d’images d’archives, l’artiste explore l’immense sacrifice consenti par sa mère en quête du rêve américain.

Dans le quotidien d'Alexey Shlyk & Ben Van den Berghe, le jeu vif et captivant entre images photographiques et espace architectural occupe une place centrale. Ils associent images récentes et documentations antérieures afin de recomposer des installations globales très différentes. Ils plongent le visiteur dans des environnements qui intriguent et désorientent. Pour ce faire, ils ont recours aux technologies d'images analogiques et numériques, ce qui estompe les frontières entre les univers physiques et virtuels. Par conséquent, la relation complexe entre l'humain et la technologie est un thème récurrent de leur travail.

Trois enfants sont assis sur des chaises en plastique, dans une cour intérieure. Le soleil et les plantes créent un jeu d’ombres au sol. Nous regardons la photo d’une photo. Le flash de l’appareil se reflète dans la surface. Fil après fil, l’artiste Joud Toamah (née en Syrie en 1992, vit à Belgique) démêle la signification des images. Elle s’intéresse à la photographie et au souvenir. À la façon dont une photo de famille peut susciter un émotion et vous replonger dans un autre lieu, à une autre époque.

La photographie peut-elle expliquer le monde ? Max Pinckers (BE, 1988) soumet la discipline à une analyse en profondeur. Il explore les limites du documentaire et en montre le caractère manipulatif. La réponse artistique de Pinckers est un documentaire spéculatif, dans lequel fiction et réalité se mêlent et se conjuguent. L'exposition présentée au FOMU dresse pour la première fois un aperçu de son travail des 5 dernières années.

Au cours des étranges mois qui ont suivi l’apparition du coronavirus, Hélène Amouzou (née au Togo en 1969, vit à Liège) rend visite à sa famille au Togo, en Afrique de l’Ouest. C'était la première fois depuis son installation en Belgique il y a 25 ans qu'elle rendait une visite aussi longue à son pays natal. La pandémie a paralysé le monde entier. Pour l’artiste, le temps semble s’être arrêté.

Masculinities: Liberation through Photography est un ambitieux projet d’exposition de groupe sur la masculinité. A travers des films et photos des années 1960 à nos jours, l’exposition passe en revue les formes que prend la masculinité.

Aurélie Geurts (BE, °1992) est d'ailleurs une photographe attitrée, recrutée par les quotidiens néerlandophones De Morgen, Knack et de Volkskrant. Dans cette exposition, elle présente 2 séries personnelles montrant comment elle a pu gagner la confiance de son sujet : par la patience, le temps et la détermination. Bien que ces deux séries soient très différentes l'une de l'autre, elles en disent long sur les bienfaits de prendre soin de soi-même et des autres dans un monde complexe.

Chaque année, le FOMU sélectionne dix photographes prometteurs ayant un lien avec la Belgique. Ils sont emmenés pour un trajet d'un an au cours duquel ils ont plusieurs occasions de présenter leur travail à un public professionnel international. En outre, la FOMU produit avec eux le magazine et l'exposition de groupe .tiff.

Issei Suda (1940-2019) est une célébrité dans le monde de la photographie au Japon, mais son œuvre est relativement méconnue en Europe. Par cette première grande exposition récapitulative en dehors du Japon, le FOMU veut y remédier.

Vincent Delbrouck, Bieke Depoorter, Boris Mikhailov, Max Pinckers, Annemie Augustijns, David Claerbout, Jacques de Lalaing, Kimbei Kusakabe, Zanele Muholi, Dirk Braeckman … Ce ne sont que quelques-uns des photographes dont les œuvres ont été acquises par la collection du FOMU au cours des 10 dernières années.

L'espoir et la beauté occupent une position centrale dans les images de Mous Lamrabat. Ses photos sont absurdes et surréalistes, parfois subtilement provocatrices, mais toujours remplies de couleurs et de légèreté.

Made In Dublin is a nine-screen, quadrophonic multimedia installation. The installation combines Doyle’s photos, Donohoe’s soundscapes, Barry’s words and narration, and Sweeney’s montage and production design.

Martine Franck (BE, 1938-2012), née à Anvers, se découvre une passion pour la photographie lors d’un long voyage en Orient en 1963. De retour à Paris, elle s’installe comme photographe indépendante et réalise des portraits et des reportages pour de grands magazines américains comme Life, The New York Times et Vogue. Martine Franck revendiquait l’émerveillement, une joie profonde devant l’humanité, avec toute l’empathie qu’elle savait déployer.

Il faut regarder au-delà de la surface pour pénétrer dans l’univers surréaliste et légèrement absurde de Lynne Cohen (CA, 1944-2014). Elle a exclusivement photographié des intérieurs pendant quatre décennies : installations militaires, locaux de classe, laboratoires... Qu’est-ce qui anime les concepteurs et utilisateurs de ces espaces clos ? Cohen nous fait entrer dans des lieux abandonnés par leurs occupants, qui n’ont laissé derrière eux que des signes énigmatiques. Photo: Untitled (Astroturf), 2007 © Lynne Cohen/Courtesy Olga Korper Galler

Le FOMU sélectionne chaque année dix photographes prometteurs vivant ou travaillant en Belgique. Il les accompagne tout au long d’une trajectoire qui a commencé en 2019 avec la publication dans le magazine portfolio .tiff et s’achève cet automne avec une exposition de groupe au FOMU. Laure Cottin Stefanelli, Etienne Courtois, David Denil, Katherine Longly, Renée Lorie, Sebastian Steveniers, Wiktoria Synak, Florine Thiebaud, Pierre Vanneste, Sybren Vanoverberghe.

FOMU a acheté l'œuvre unique «Baggot Street» du photographe irlandais Eamonn Doyle pour la collection. Eamonn Doyle a réalisé ce travail avec Niall Sweeney.

On July 21, 1969 at 2:56 UTC, Neil Alden Armstrong becomes the first person to set foot on the moon. Fifty years later, the exhibition MAAN/MOON takes you on a photographic journey to our nearest celestial body and back. The moon, the subject of dreams and imagination, but also the stake of a global space race, leaves no one untouched. Photo: Léon Gimpel, Hyperstereoscopy of the moon, 1923 © Léon Gimpel / Collection Archive of Modern Conflict

The Lord’s Resistance Army (LRA), a Ugandan insurgent group led by Joseph Kony, emerged in the second half of the eighties. It is especially notorious for its mass abductions of civilians, of whom over half are children. The extreme violence practiced by this armed militia means that little is known about the lives of the abductees. Photo: photographer unknown ©ARLPI

Les livres photo sont l’un des principaux modes d’expression de la photographie. Ils restent en circulation et touchent donc plus de gens qu'une exposition. Un livre photo peut circuler ou être réédité et joue un rôle important dans la diffusion de la photographie. Il suscite en outre tous les sens du lecteur par le texte, l'image et le graphisme. Il est le fruit d’une collaboration entre photographes, auteurs, graphistes et éditeurs.

Restricted Images - Patrick Waterhouse Patrick Waterhouse a rassemblé pendant 7 ans de volumineuses archives sur les représentations coloniales de l’Australie.

Three photographers who turn the lens on themselves as a window on the world. Claude Cahun, Samuel Fosso and Zanele Muholi each address issues of politics, race, gender and identity in a personal way.This exhibition is a collaboration with Autograph London. Photo: Ntozakhe II. Parktown. 2016 © Zanele Muholi, courtesy of the artist and Stevenson, Cape Town, Johannesburg, and Yancey Richardson, New York.

Bieke Depoorter (BE, °1986) has been affiliated with the renowned photo agency Magnum Photos since 2012. As a young photographer, she has already had an impressive career. This is her first solo exhibition at FOMU. We show Depoorter at a turning point in her career. In five recent projects – some still in full development – ​​she consistently questions her own position as a photographer and outsider. Photo: Agata © Bieke Depoorter/Magnum Photos

Photo: Camille Picquot, Wrong, 2016, Collection FOMU, 2020/83, Copyright © 2021 Camille Picquot

Untitled (nude) is the first major exhibition of Paul Kooiker (NL, °1964) outside the Netherlands. This alternative retrospective is about 'looking', voyeurism and distance. As a spectator you end up in a creative and obsessive vacuum that confuses and destabilizes. Photo: Untitled (nude) ©Paul Kooiker

This summer, FOMU will be showing recent work by the selected artists from .tiff 2018: Elena Aya Bundurakis, Bertrand Cavalier, Jeroen De Wandel, Ulla Deventer, Lionel Jusseret, Léonard Pongo, Maroussia Prignot & Valerio Alvarez, Titus Simoens, Egon Van Herreweghe & Ann Vincent Photo: from the series Concrete Doesn't Burn, 2016-18 © Bertrand Cavalier

In 2012, Gilbert d'Haen (Deurne, °1932) donated his life's work to FOMU. The exhibition and accompanying publication are the result of a first collaboration between the Fotomuseum Antwerp and KADOC-KU Leuven. Photo ©Gilbert d'Haen

Harry Gruyaert (Antwerp, °1941) is one of the country's best-known photographers. With this retrospective, FOMU paints a rich and surprising picture of his oeuvre. Gruyaert is one of the pioneers of colour photography and has been a leading member of the renowned photo agency Magnum since 1982. Photo: Harry Gruyaert, Koningsstraat, Brussels, Belgium, 1981, Collection FOMU, 2020/86/5, © Harry Gruyaert 2021

The multinational Monsanto® has been causing controversy for years. Today, the biotechnology company is best known as the market leader in genetically modified seeds and the much-discussed weedkiller Roundup. Mathieu Asselin (FR, °1973) has been researching the consequences of Monsanto's® activities on populations and landscapes for more than five years. Photo © Mathieu Asselin

FOMU is preparing for a large-scale relocation of the collection to the new collection tower, the first low-energy depot for photography in Europe. We are taking advantage of this relocation to show the collection work behind the scenes. For this purpose, the collection team is using a temporary transit zone and opening its doors to the public. Photo: Aleksandr Michailowitch Rodchenko, Stilleben mit Leica, 1930, Collection FOMU, P/1998/130, © Aleksandr Michailowitch Rodchenko / RAO

Avec sa critique radicale des violations des droits de l'homme, de l'abus de pouvoir et de la surveillance implacable des autorités chinoises, Ai est devenu un des artistes contemporains les plus importants au monde. Bien qu'il soit souvent qualifié de dissident chinois, il voit surtout son activisme et sa critique des autorités chinoises comme une défense des droits universels de liberté d'opinion et de liberté d'expression. Photo: Selfie, from the series 2012-2017 ©Ai Weiwei

Photo: Andrea Stultiens, Elly Rwakoma and his Russian film camera (from Ebifananyi 3, All the Tricks) ©Andrea Stultiens

The photographic image is permeated by silence. No movement, no sound, no time. But what happens when you add one of those missing elements? This exhibition focuses on that rare occasion when a photographer uses the film medium or, conversely, when a video artist ventures into photography. What beauty can be found at the dividing line between these two media? Photo: David Claerbout, The Algiers' Sections of a Happy Moment, 2008 © David Claerbout

Artiste, photographe, épouse... Sous le nom d’artiste de Suzy Embo (BE, °1936) se cache un témoin privilégié de l'avant-garde de l'après-guerre belge Photo: Suzy Embo, Jam Sessions, La Bosse, 1969, Collectie FOMU, P/1996/14, © Suzy Embo / FOMU

Five years after the first edition, .tiff has grown into a vibrant platform with an international standing. Five issues means fifty photographers whom FOMU is delighted to revisit for an exhibition. Photo: Camille Picquot, No Fear, from the series Domestic Flight, 2014-2018 © Camille Picquot

With Gathered Leaves, FOMU brings the work of renowned Magnum photographer Alec Soth (US, °1969) to Belgium for the first time. In this retrospective exhibition, you will see four crucial series from his impressive oeuvre: Sleeping by the Mississippi (2004), Niagara (2006), Broken Manual (2010) and Songbook (2014). Photo: Charles, Vasa, Minnesota, 2002 © Alex Soth

Braakland ('Fallow land') is an open festival with an emphasis on the dialogue between artists and the public. In addition to exhibitions of both national and international talent, we program a range of activities and encourage photographers to show their creations in the museum.

FOMU presents a retrospective of the work of Saul Leiter (US, 1923-2013), a pioneer in colour photography. Leiter used colour film as early as 1946, at a time when only black-and-white photography was accepted as a means of artistic expression. In doing so, he disrupts the assumption that colour photography was only used in the 1970s, with the New Color Photography of Stephen Shore and William Eggleston. Saul Leiter only received recognition for this exceptional pioneering role at a late age, but has since become a permanent fixture in the history of photography.
The exhibition is a collaboration between Haus der Photographie, Deichtorhallen Hamburg, Gallery FIFTY ONE Antwerp, Saul Leiter Foundation, Howard Greenberg Gallery and FOMU Antwerp. Photo: Saul Leiter, Red Umbrella, c. 1958 © Saul Leiter, Courtesy: Howard Greenberg Gallery, New York

Herman Selleslags (BE, °1938) est l'un des photographes belges les plus connus. En 2015, il fit don de ses archives et de celles de son père Rik au FOMU. En un demi-siècle, Selleslags s'est constitué de magistrales archives photographiques. Des centaines de milliers de photos, de plaques de verre, de diapositives, de négatifs, d'épreuves de presse, de carnets, de pellicules de contact et d'appareils photo déménagent vers les dépôts du FOMU. Les nombreuses boîtes d'archives occupent au propre comme au figuré une position centrale dans l'exposition Selleslags déballe tout. Photo: Herman Selleslags, Gent, 1974, Collection FOMU, P/1978/27/2, © Herman Selleslags

Show Us The Money takes you to tax havens and the nerve centre of financial power. FOMU gives you an insight into the structures that influence the entire world, but prefer to remain invisible themselves. Three projects address global issues with different artistic strategies. With work from Paolo Woods (NL, °1970), Gabriele Galimberti (IT, °1977), Carlos Spottorno (HU, °1971) and Daniel Mayrit (ES, °1985). Photo: Paolo Woods & Gabriele Galimberti, The Heavens, 2014, Collection FOMU, 2020/23/1, © Paolo Woods & Gabriele Galimberti

After studying photography, Tom Callemin graduated in 2015. In 2014, he was one of the ten photographers selected for the FOMU magazine .tiff. His early oeuvre has since been exhibited both nationally and internationally. Photo: Tom Callemin, Examination, 2015, Collection FOMU, 2016/12, © Tom Callemin

With Ukraine, FOMU brings an extensive retrospective of the work of Boris Mikhailov (UKR, °1938) to Belgium. Mikhailov is one of the most important living artists who grew up in the former Soviet Union. With more than 300 works, the exhibition focuses on Mikhailov's homeland Ukraine. He has been depicting, describing and distorting his country since the 1960s up to and including the recent Euromaidan revolution in Kiev. This exhibition is a collaboration between FOMU Antwerp and CAMERA – Centro Italiano per la Fotografia. Curators: Francesco Zanot (CAMERA) and Joachim Naudts (FOMU). Photo: Case History, 1999 ©Boris Mikhailov

Taking Off is a true visual story of a failed marriage, fraught with sexual frustrations and voyeurism. The exhibition introduces us to Henry's photographic obsessions. Henry's wife Martha lived under the yoke of her husband for years, casually posing for his extravagant nude photography. Through acquaintances in the United States, the entire private collection ended up in the hands of Mariken Wessels (NL, °1963).

Tout le monde est photographe de nos jours. Un seul clic sur votre smartphone vous suffit pour faire vite et bien de bonnes photos. Plus de pellicules à faire développer, finies les chambres noires. L’ère numérique a radicalement transformé la photographie. Il en était tout autrement à sa naissance, il y a quelque 175 ans: il fallait poser de longues minutes pour un portrait et le processus de développement était très complexe.

August Sander (ALL, 1876-1964) est considéré comme un des photographes les plus influents du siècle dernier. Ses séries de portraits conceptuelles Hommes du 20e siècle dressaient un tableau de l’ordre social de l’époque. Ses portraits les plus connus sont celui du «pâtissier, 1928», des «paysans, 1914», des «révolutionnaires, 1929», et d’autres du même type. Mais ce ne serait pas lui rendre justice que de réduire le travail artistique à ces séries iconiques. Photo: August Sander, Jungbauern auf dem Weg zum Tanz, Westerwald, 1914, Collection FOMU, P/1978/133/1, © August Sander / VG BILD-KUNST

Jan Hoek (NL, °1984) évolue sciemment sur le fil de la controverse. Il se demande comment il peut photographier les gens sans les exploiter. Ses modèles ne répondent pas aux attentes usuelles. Kim, une ancienne héroïnomane dont il avait fait la connaissance dans les rues d’Amsterdam, n’est sans doute jamais devenue le super-modèle qu’elle rêvait d’être. Le photographe extrait ses Sweet Crazies (des sans-logis avec des problèmes psychiques d’Ethiopie) de leur contexte et les dépeint en hommes fiers dans des robes majestueuses aux couleurs vives.

Cet été, le FoMu vous emmène dans un voyage visuel à travers la nature vierge. L’expérience du promeneur peut-elle également avoir lieu entre les murs d’un musée ? Une promenade c’est comme une succession d’impressions qui se fondent presque imperceptiblement les unes aux autres. L’exposition Le plat pays qui est le mien est un montage photographique rassemblant des œuvres de plus de 50 artistes nationaux et internationaux, de 1856 à 2015.

Au début des années 1980, la Belgique vit un cauchemar collectif. Les tueurs du Brabant commettent une série d’attaques, principalement sur des supermarchés et font preuve d’une violence inédite. Trente ans plus tard, Rosseel sonde la mémoire de la Belgique pour raconter une histoire confabulée.

Que signifie avoir sa place quelque part? Après des documentaires dans de lointaines zones de conflit, Cédric Gerbehaye (BE, 1977) se concentre pour la première fois sur ses compatriotes, les gens auprès desquels il devrait avoir sa place et se sentir chez lui.

L’exposition Silverthorne – The Precision of Silence est la première rétrospective de l’œuvre du photographe américain Jeffrey Silverthorne (°1946). À l’aide de polaroïds, de mises en scène, de portraits et de travaux frisant le documentaire, il explore de manière ludique des sujets variés comme la mort, le sexe et l’âge. Photo: Elvis and Jesus Letters from the dead House / 1986-1989 © Jeffrey Silverthorne

La Traversée nous emmène dans l’œuvre photographique polyphonique du documentariste français Mathieu Pernot (°1970). Il se sert tant de matériel d’archive que de ses propres photos pour analyser notre société contemporaine : migration, logement social et déplacement sont le fil rouge de son œuvre. Il ne se laisse toutefois pas enfermer dans des interprétations partiales, mais évoque une réalité toujours en proie au changement.

Le projet documentaire Deposit du photographe suisse Yann Mingard (°1973) nous confronte à des questions dérangeantes et pertinentes sur le statut, la durabilité et l’avenir de la vie sur terre. Peut-on contrôler la vie sur terre en collectant et en conservant des données génétiques, biologiques et humaines ? Mingard a mené l’enquête et mis quatre types de collections en images : Plantes, Animaux, Hommes et Données.

Ces cinq dernières années, Nick Hannes (BE, °1974) a visité vingt pays autour de la Méditerranée. Il y découvre la région à un moment de basculement historique sans précédent: L’Europe du Sud est accablée par la crise économique mondiale, les pays arabes sont encore empêtrés dans les suites du Printemps arabe et au beau milieu de cela, touristes et migrants se croisent sur les plages méditerranéennes.

Le FoMu accueille la jeune photographie belge pour la troisième année consécutive. Vincent Delbrouck (BE, °1975) présente cette année son dernier projet Dzogchen, résultat de plusieurs voyages dans la région himalayenne (entre 2009 et 2014). Delbrouck s’immerge dans la philosophie bouddhiste et laisse surtout l’environnement lui dicter son langage visuel.

La Grande Guerre a été le premier grand conflit armé dont l’existence a été attestée par la photographie et la vidéo. Ces nouveaux supports médiatiques ont alors démontré un potentiel insoupçonné : un œil divin, auquel rien n’échappe, qui fait office d’outil de souvenir, mais également d’arme. Les images n’immortalisent pas seulement le conflit, mais y jouent également un rôle crucial. Shooting Range illustre l’importance jouée par la photographie dans un conflit qui a tenu le monde entier en otage pendant quatre longues années.

Avec The Enclave, le FoMu expose l'installation multimédia acclamée de Richard Mosse (IE, °1980) en Belgique. Depuis 2010, Mosse s'est rendu à plusieurs reprises dans l'est du Congo pour y immortaliser la spirale de guerre interminable qui touche la région. Ce conflit a coûté la vie à 5,4 millions de personnes depuis 1998, mais est relativement ignoré par les médias de masse.

Cette petite exposition rassemble le travail photographique de magazine réalisé par Walker Evans (US, 1903-1975) au cours de sa carrière. Unique, Evans a photographié, écrit, édité et conçu ses pages. De 1929 à 1965, il a publié dans des revues d'avant-garde et les magazines grand public Fortune, Harper’s Bazaar, Vogue, Sports Illustrated et Life.

Ponte City est le dernier projet des artistes Mikhael Subotzky (ZA, °1981) et Patrick Waterhouse (GB, °1981). Un projet sur un seul immeuble à appartements monumental, Ponte City, qui domine l'horizon de Johannesburg. En tant qu'icône architecturale de cette ville, il est le témoin idéal d'une cohabitation en constante évolution.

Adam Broomberg (ZA, °1970) et Oliver Chanarin (UK, °1971) travaillent ensemble depuis 17 ans. L’exposition rassemble pour la première fois toute la variété de leur oeuvre, de leur premier travail, une peinture qu’ils ont commandé d’un Hutu et un Tutsi, jusqu’à leur dernière série créée le logiciel 3D de reconnaissance faciale.

La photographe japonaise Rinko Kawauchi (JP, °1972) ne se laisse poser de limite ni dans l’espace ni dans le temps. Elle joue avec les souvenirs et références universels. Ses couleurs pures et ses compositions cherchent l’essence du monde : les éléments naturels, le cycle de la vie, l’éternité, l’éphémère. Partant d’une sensibilité toute japonaise, l’artiste a développé un style qui porte désormais son nom.

En 1950, Ed van der Elsken (NL, 1925-1990) part pour Paris où il trouve des âmes soeurs dans la bohême de Saint Germain des Prés. En guise de journal personnel, il photographie leurs faits et gestes. Ce qui le fascine plus particulièrement, c’est une belle rousse, Vali Myers. Van der Elsken traduit l’humeur sombre de la jeunesse dans le climat existentialiste de l’Après-Guerre.

Germaine Van Parys (1896-1983) a été l’une des pionnières du photojournalisme en Belgique. En compagnie de sa nièce Odette Dereze (°1932), elle est l’auteure d’une œuvre tout simplement impressionnante. Leur travail jette un regard unique sur l’histoire de la Belgique de 1918 à la fin du siècle passé.

Le photographe Rob Hornstra (NL, °1975) et le journaliste Arnold van Bruggen (NL, °1979) ont démarré un projet titanesque en 2009. Ils se sont rendus pour la première fois dans la ville de Sotchi au sud de la Russie pour y réaliser un documentaire. En 2014, Sotchi servira de toile de fond subtropicale aux Jeux olympiques d'hiver. Aujourd'hui, cinq ans et onze voyages plus tard, The Sochi Project recouvre toute la région explosive qui entoure cette petite ville. De l'Abkhazie, petit pays méconnu et dissident situé au sud de Sotchi, aux tristement célèbres républiques autonomes de Tchétchénie et du Daguestan, de l'autre côté des montagnes. C'est une région riche en contrastes, qui se caractérise par la pauvreté, le séparatisme, le terrorisme, le tourisme balnéaire bon marché et les prochains Jeux olympiques, les plus chers de l'histoire.

Avant d’arriver sur la table de notre petit déjeuner, l’actualité doit traverser une quantité innombrable de filtres. Et heureusement, car chaque jour, ce sont des milliers de photos qui sont transmises aux rédactions, dont une poignée seulement atteindra sa destination finale. À travers son exposition Editing the news, le FoMu entend placer une série de points d’interrogation sur les différentes phases de cette sélection.

La photographie de presse fait partie intégrante de notre société. Les images racontent et illustrent des histoires dans les journaux et les magazines. Avec la création de l'agence de presse Le Lynx, Jospeh Quatannens (BE, 1902-1974) contribue à la professionnalisation du jeune secteur du photojournalisme. Les archives du Lynx sont conservées par le FoMu.

La musique et la photographie sont indissociables. You Ain’t Seen Nothing Yet expose le travail de photographes qui se distinguent par leur style unique et leur approche originale. Un regard intime en coulisses, un portrait de groupe excentrique, une pochette d’album emblématique.

Les photos de Ruud van Empel sont saluées pour leur beauté mystérieuse. Ce sont des collages de centaines de fragments de clichés personnels qu’il assemble pour créer une image. À l’aide de Photoshop, il construit des mondes fictifs empreints de romantisme.

Le FoMu présente la deuxième exposition de la série Jeune Photographie Belge. Cette fois, nous exposons l’œuvre de Frederik Buyckx, Max Pinckers et David Widart, trois nominés au Prix Paule Pia de la jeune photographie belge.

Power! Photos! Freedom! Une foule en délire dans un stade sportif libyen, les yeux pleins d'espoir tournés vers Mouammar Kadhafi. Ce fut le début de sa carrière politique douteuse qui allait s’achever 42 années plus tard dans un bain de sang. Les photos ont fait le tour du monde. Le Musée de la Photo se concentre sur la force de la photographie au cours des récents événements dans le monde arabe. Les considérables archives de Khadafi sont complétées par des projets photographiques consacrés à la Syrie, à l’Égypte et à la Tunisie. La photographie s’avère être le moyen de propagande par excellence pour les chefs de régimes autoritaires, mais elle peut tout aussi bien se transformer en une arme de taille pour le peuple en cas de révolution.

En 2010 et 2011, Charles Fréger (FR, °1975) a sillonné le continent à la recherche de personnes respectant des traditions locales séculaires. Leurs rituels sont des variations sur les mêmes thèmes : le changement des saisons, la fécondité ou la dialectique entre l’homme et la nature. Fréger rassemble ces genres sous le dénominateur commun Wilder Mann. Il fait ainsi référence à une figure de la mythologie germanique. Mi-animal, mi-homme, né de l’union entre une femme et un ours, la figure du sauvage symbolise le côté animal de l’homme.

Camera Exotica aims to shed light on the way that exotic subjet-matter and motifs in West European photography between 1850 and 1960 were utilized and consumed. The thread running throught this narrative is that of ambiguity. The visual treatments of the 'exotic' therefore are a reflection rather of the fascinations, the desires and anxieties that prevailed in industrialized societies, than an accurate picture of foreign cultures and civilizations. This percecption of what the 'other' is offers us plenty of food for thought and remains a burning issue to this day. Photo: Casimir Ostoja Zagourski, Bateke chef, vers 1930, P/1993/462/200, Collection FOMU, P/2012/379